Les Roches sourdes, une bâtisse vétuste et lugubre, située au bord d'une tourbière. De la bruyère et des ajoncs, quelques arbres rabougris, une lande humide, immobile et blafarde. Cinq vieillards de l'hospice s'y installent pour une semaine de vacances. Christophe, un des accompagnateurs bénévoles, est déjà venu, adolescent, aux Roches sourdes. Sa mère aussi, pendant la guerre, quand le bâtiment abritait un orphelinat. Fugues, vols, délires d'alcooliques, sourdes rancoeurs... Les tensions s'exacerbent. D'autant que la tourbe, cette boue noire et gluante qui a la propriété de conserver à l'abri de l'air et de la lumière, à l'abri de la vie, tout ce qu'elle a englouti, ne va pas tarder à rejeter un corps. Celui d'une femme, intact.
Mon avis :
Un deuxième roman de cette auteure que je lis. Le premier -le caveau- m'avait beaucoup plu par son côté policier un peu différent, l'enquête policière est inexistante. Ici aussi un crime a eu lieu certes, sans recherche d'assassin, tout est narré de façon à rendre évident le déroulement de ce crime. Mais voilà, notre imagination nous entraine-t-elle dans la bonne direction !!!
L'auteure décrit avec grand talent, les sentiments, les peurs, les angoisses de ses personnages, tous nous interpellent.
Un excellent roman.
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