samedi 28 avril 2012

Minette Walters : la muselière


Mathilda Gillespie parlait trop, buvait trop et terrorisait son entourage. Elle était richissime, avare et fabulatrice. Sa fille se droguait, sa petite-fille la volait. Son testament, ignoré de tous, les déshéritait au profit de son médecin personnel.
On la retrouva noyée dans sa baignoire, enguirlandée d'asters et d'orties blanches, comme Ophélie, et le visage fermé dans une muselière en fer rouillé, comme une sorcière médiévale. Ce suicide, ou plus vraisemblablement ce meurtre, était une sorte de chef-d'oeuvre, une énigme résultant d'une vie entière de mensonges, d'amours étranges, de haines et de violence. Seul le journal intime de Mathilda pourrait peut-être en livrer tous les secrets. Mais ce journal a disparu.

Mon avis :

Beaucoup de suspects potentiels dans ce roman. Une intrigue qui se complique de pages en pages. Après "la chambre froide" roman qui parle de l'homophobie, pour celui-ci on se dirige vers la drogue et l'avortement. Un peu moralisateur, il est vrai et nous pousse à deviner le coupable pour ces raisons. Entrecoupé d'extraits de son journal intime.
Un véritable roman policier anglais avec des personnages au passé décrit petit à petit.
Un auteur à recommander. Roman lu en quelques heures.

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