lundi 9 avril 2012

Robert Merle : la mort est mon métier


"Rudolf Lang a existé. Il s'appelait en réalité Rudolf Hoess et il était commandant du camp d'Auschwitz. L'essentiel de sa vie nous est connu par le psychologue américain Gilbert qui l'interrogea dans sa cellule au moment du procès de Nuremberg.
La première partie de mon récit est une re-création étoffée et imaginative de la vie de Rudolf Hoess d'après le résumé de Gilbert. La deuxième -où, à mon sens, j'ai fait véritablement oeuvre d'historien- retrace, d'après les documents du procès de Nuremberg, la lente et tâtonnante mise au point de l'Usine de Mort d'Auschwitz. Ce qui est affreux et nous donne de l'espèce humaine une opinion désolée, c'est que, pour mener à bien ses desseins, une société de ce type trouve invariablement les instruments zélés de ses crimes. C'est un de ces hommes que j'ai voulu décrire dans La Mort est mon métier."
Robert Merle.

Mon avis :

Comment par obéissance, par soumission, par dévotion à sa patrie, un homme peut-il arriver à ce point dans l'abomination quitte à éliminer toute personne s'opposant à son autorité, même ses propres enfants. L'homme est dénué de tout sentiment, de tout jugement. Son but est l'élimination massive et rapide d'unités. L'auteur décrit, crescendo, les camps dans ses moindres détails, c'est insoutenable. Un roman impressionnant, horrifiant.
Un roman à lire et ne pas oublier.

Existe en format papier et numérique.

Le film "la mort est mon métier" est sorti en 1977, réalisé par Theodor Kotulla avec George Götz.

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