mardi 22 mai 2012

Ian Rankin : l'étrangleur d'Edimbourg (son premier roman)


John Rebus parcourait la jungle de la ville, une jungle que les touristes ne voient jamais, trop occupés à mitrailler les temples dorés du passé. Edimbourg était une ville d'apparences ; le crime n'était pas moins présent, tout juste plus difficile à repérer. Edimbourg était schizophrène, la ville de Jekyll et Hyde, bien entendu, mais aussi celle de Deacon Brodie, des manteaux de fourrure sans petite culotte, comme on disait à Glasgow. Mais c'était aussi une petite ville. Un avantage pour Rebus. Il traque sa proie dans les bars à voyoux, dans les lotissements où le chômage et l'héroïne tenaient lieu de blason, parce qu'il savait que quelqu'un d'aguerri saurait survivre dans cet anonymat. Jetant un coup d'oeil à la ronde, il vit qu'il avait atterri au coeur du désespoir.

Mon avis :

L'enlèvement et la mort de petites filles, Rebus doit enquêter sur ces meurtres. Il est divorcé, père d'une petite fille et son frère est hypnotiseur. Il est tourmenté par son passé militaire. L'enquête piétine. Beaucoup de détails sans importance. L'auteur insiste beaucoup sur le passé de Rebus, il reçoit des lettres accompagnées de bout de ficelle nouée... 
L'histoire est longue à se mettre en route et la fin prévisible.
Une rencontre pour ce premier roman à poursuivre.



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