mardi 12 juin 2012

Pierre Magnan : le sang des Atrides


Rue Prête-à-Partir, une nuit, un long cadavre vêtu d'un ensemble de sport bleu ciel orné d'un grand Gentiane en lettres jaunes attend, en leur barrant la route, les éboueurs de la ville de Digne. Jeannot Vial a été assassiné. Six mois plus tard, c'est au tour de Jules Payan. Même blessure à la tempe, provoquée par un galet. Peu de temps avant leur mort, les deux victimes étaient devenues adeptes du vélo et semblaient habitées d'un bonheur profond, mystérieux. Deux hommes beaux et jeunes. Il y aura une troisième victime, puis une quatrième : la vieille Adélaïde de Champclos, qui devait connaître l'assassin. Quant à celui-ci, il tue la nuit, s'est beaucoup exercé au lance-pierres, et il porte des vêtements et des chaussures de collégien d'autrefois. C'est bien sûr le commissaire Laviolette qui mène l'enquête.

Mon avis :

Un roman policier qui se situe dans la jolie ville de Digne en Provence, décrite avec poésie par l'auteur. Un roman bien construit avec les deux personnages principaux Laviolette et le juge Chabrand, tous deux très sympathiques aux réparties assez drôles. Des meurtres, que Laviolette décortique, recoupe, qui lui feront comprendre et découvrir petit à petit les agissements de l'assassin. 
L'auteur utilise des mots simples, pittoresques, voire cocasses. Et il faudra attendre la fin du roman pour connaître la signification du titre. Les Atrides issus de la mythologie grecque.
Un agréable moment de lecture.Le premier roman d'une longue série de l'inspecteur Laviolette.

Ce livre, à sa sortie en 1978 a obtenu le "prix du quai des Orfèvres"

Roman adapté deux fois à l'écran en 1981, réalisé par Sam Itzkovitch et un téléfilm en 2010 avec Victor Lanoux.

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