dimanche 29 juillet 2012

Jeanne Bourin : les amours blessées


"Te souviens-tu, Guillemine, du printemps de nos quinze ans ? C'était au temps du roi François, premier du nom." Ainsi parle Cassandre Salviati, à qui l'on vient d'annoncer la mort de Pierre de Ronsard. Ils se sont rencontrés un jour d'avril 1545, à la Cour. Jeune poète alors inconnu, il écrira "Je la vis, j'en fus fou". Il est clerc tonsuré et ne peut se marier. Elle épousera Jean de Bray, un seigneur du voisinage. Mais Cassandre et Ronsard ne cesseront de s'aimer, de rompre, de s'aimer encore. Toujours. C'est quarante ans de sa vie que Cassandre évoque ici. Inspiratrice de Ronsard, parente de Catherine de Médicis, elle est surtout une femme de la Renaissance, cette époque contrasée où les arts et la littérature florissent, tandis que les femmes perdent leurs droits acquis au Moyen Age et que les guerres ravagent le pays.

Mon avis :

Un réciproque et merveilleux amour entre Ronsard et Cassandre. Il lui inspirera un certain nombre de poèmes restitués dans le livre. Un amour qui doit être caché puisqu'il ne peut se marier. Elle, sera mariée et malheureuse, sa force, elle la puisera à la naissance de sa fille. Cet amour résistera à tous les obstacles, lui et ses maitresses et elle, son mari violent, mais ne s'éteindra jamais.
Une histoire d'amour, romancée sans doute et écrite par une historienne qui lui consacrera de nombreuses recherches. Très belle histoire, d'une époque moyennâgeuse.
Fervente admiratrice de l'auteure, je ne peux que le conseiller.
 

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