mardi 22 janvier 2013

Jean Christophe Grangé : la ligne noire (2004)


Ancien champion de plongée en apnée, Jacques Reverdi est arrêté en Malaisie. Convaincu de meurtres sadiques, il saigne à mort ses victimes des jeunes femmes, il risque la pendaison. A Paris, Marc Dupeyrat, ancien paparazzi reconverti dans le fait divers sanglant, se prend de fascination pour lui. Afin d'obtenir ses confidences, il va inventer une femme, dont le criminel tombera amoureux du fond de sa prison, et à laquelle il prêtera les traits de Khadija, le mannequin en herbe que déjà se disputent publicitaires et photographes. Commence alors, de Paris à l'Extrême Orient, une longue odyssée au coeur de la violence et du mal, qui mènera le journaliste bien au delà de ce qu'il pouvait imaginer.

Mon avis :

L'auteur nous présente les différents protagonistes, le tueur découvert dans une hutte près d'une femme ensanglantée, puis emprisonné, et le journaliste ancien paparazzi au passé détruit par la mort de sa fiancée et par le dégout de ses reportages. Univers insupportable, petits reportages scandaleux.  Ensuite la deuxième partie est la prise de contact avec l'apnéiste par Khadija, jeune femme imaginée par le journaliste. Un jeu de piste mené par le tueur entraîne le journaliste en Malaisie, à Bangkok. Il comprend alors le modus operandi du criminel, l'horreur des crimes et décide de suspendre tout contact. Commence alors une troisième partie, le meurtrier fou amoureux de Khadija s'enfuit de sa prison et découvre la supercherie. Une course poursuite commence entre le journaliste et le tueur. Du début à la fin du roman, l'apnée choisit par l'auteur, apporte un élément clé au personnage ce qui accentue la noirceur et la violence au roman. Un thriller angoissant, ensanglanté, un style soigné, haletant. Un dénouement surprenant. A recommander. 

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