samedi 2 février 2013

Patrick Suskind : sur l'amour et la mort (2006)


Comment l'amour qui nous abêtit, et qui est potentiellement capable de faire de nous des brutes, peut-il être ressenti et désigné comme le bonheur suprême? L'amour n'est-il qu'une maladie, et non la plus belle, mais la plus terrible qui soit? Ou bien est-il un poison dont le dosage décide s'il est bénéfique ou dévastateur? Au secours, Socrate, au secours!
C'est bien l'amour et son funeste double, la mort, que l'auteur du "Parfum" a choisi d'embrasser ici dans un même mouvement d'humour et d'audace. L'essayiste en appelle à Goethe, Wagner ou Stendhal, compare les destins d'Orphée et de Jésus qui, tous deux, ont tenté de vaincre la mort au nom de l'amour. Mais c'est surtout le romancier que l'on retrouve avec bonheur dans ce bref essai, lui qui sait, mieux que personne, brosser en quelques lignes des saynètes cocasses et bouleversantes.

Mon avis :

Ponctué de trois exemples sur l'amour, qui rendent cet essai agréable à lire grâce à l'éloquence et à la culture de l'auteur, on est interpellé par toutes ses réflexions sur l'amour merveilleux ou brutal. Comment s'en sortir s'il faut se creuser la tête? Puis l'amour double de la mort? J'ai abandonné la lecture. Le relirai-je? Peut-être! J'ai adoré "le parfum" moins cet essai.

1 commentaire:

  1. C'est vrai que difficile de se motiver à relire Süskind après son magistral "parfum". Votre billet me conforte dans cette idée.

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