mardi 5 mars 2013

Reginald Hill : Des douceurs assassines (1980)


Cet étrangleur-là manque de méthode. Trois femmes jeunes et célibataires, c'aurait pu faire une belle série. Mais non. Il a fallu qu'il assassine aussi Mrs Dinwoode, une veuve d'âge très mûr. Même chose pour les circonstances des meurtres. Tous ont lieu dans des endroits déserts, la nuit ou au petit matin. Sauf celui de Pauline Stanhope, agressée en pleine fête foraine. Et tous les cadavres ont été soigneusement disposés, jambes jointes, bras croisés sur la poitrine. Sauf celui de Brenda Sorby, qu'on a repêché dans le canal. Bref, les inspecteurs pataugent. Ce qu'il leur faudrait, en fait, c'est que l'Etrangleur recommence. Rien qu'une fois ou deux. Qu'ils y voient plus clair.

Mon avis :

Des victimes jeunes sauf une. Le déroulement de l'enquête se passe principalement dans un camp de forains, tout les accuse. Un forain en particulier, antipathique et violent, trop d'indices amèneront le superintendant Dalziel, grossier et obèse, à le soupçonner. Aidé de ses acolytes Pascoe, jeune et sympathique inspecteur et Wield, homosexuel refoulé, il dénouera habilement cette intrigue où de nombreux suspects viendront conduire le lecteur à s'égarer. Dalziel, creusera la vie de chaque victime pour trouver le fil conducteur. Une écriture fluide, des paragraphes courts dans grandes descriptions, une lecture agréable. L'auteur parvient à nous tenir en haleine jusqu'au dénouement imprévu. Un roman policier sans grande surprise. A lire pour se détendre.  

Les enquêteurs Dalziel et Pascoe ont donné lieu à la série télévisée britannique "Inspecteurs associés" de 1996 à 2007.

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