jeudi 30 mai 2013

Didier Van Cauwelaert : l'orange amère (1988)



Jeanne Brun, née à Chavignin, village fantôme. Signe particulier fugueuse. Mère : garde-barrière d'un passage à niveau désaffecté. Père (au choix) Corentin Chaume, peintre animalier ou Paul de Freine, trafiquant d'armes. Elevée par ses deux marraines, veuves des précédents, et par la curé du village, ancien chef d'orchestre à la garde républicaine, qui terrorise ses paroissiens entre sa chorale et son ciné-club. Etudes brèves au couvent des ursulines de Veuillard, qui brûle à cause d'elle. Tombe amoureuse d'une vieille voiture, refait le voyage de noces d'un de ses pères, prend d'assaut Paris, divent comédienne de doublage. Se retrouve hantée par la star américaine à qui elle prête sa voix. A trop médité la leçon de Clémence, sa marraine préférée : "la vie, c'est comme l'orange amère, elle n'est bonne à manger que si l'on en fait des confitures".

Mon avis :

Nous faisons connaissance d'une adolescente qui peut être comme certaines jeunes filles de notre connaissance, un peu perdue, cherchant ses repères. La vie de Jeanne est assez tumultueuse, mais elle même, est touchante, passionnée. Beaucoup de rebondissements mais le sort s'acharne. Trouvera-t-elle la stabilité et le bonheur? Une lecture à la fois agréable et déplaisante. 

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